LA RECONCILIATION

Depuis Vatican II, la confession a été renommée "sacrement de réconciliation" (même si le terme confession est encore largement utilisé).

La réconciliation est un acte de pénitence consistant à reconnaître ses péchés devant un prêtre (confession privée) ou devant les autres fidèles (confession publique).

À son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon et la remise des péchés du fidèle. Ce pouvoir lui est conféré en vertu de la succession apostolique. Le prêtre est tenu au secret pour tout ce qui lui a été révélé au cours de la confession.

Ce sacrement n'a de sens qu'accompagné de repentir.

La réconciliation comporte trois étapes :

  1. La contrition (ou repentir)
  2. La confession des péchés
  3. La satisfaction (ou pénitence)

La Réconciliation, c’est simplement dire à Dieu ses difficultés : Seigneur, tu sais tout, tu me connais, alors viens vite à mon aide, viens vite à mon secours, sans toi, je n’y arriverais pas... mais je sais qu’avec toi, tout est possible ! Seigneur, tu connais mes faiblesses, mon péché : les voici.

La réalité et la puissance du pardon de Dieu sont telles qu'effectivement nous sommes recréés ! C’est la fameuse joie du père du fils prodigue de l’Evangile : "mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie !" Le sacrement de réconciliation est une résurrection pour celui qui le reçoit. En effet Dieu rétablit l’homme dans sa dignité d’enfant de Dieu, de fils du Père.

L’alliance entre l’homme et Dieu qui avait été abîmée ou même rompue par le péché, est rétablie. Le péché n’a plus d’effet à ce niveau, il n’existe plus. C’est l’oeuvre de la grâce de Dieu.

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